Quelles sont les normales saisonnières du mois de janvier ?
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Janvier est théoriquement le mois le plus froid de l’année. Cette période la plus froide se prolonge jusqu’au début du mois de février.
Au cours de ce mois qui se situe « au cœur » de l’hiver, le gel matinal est classique sur le nord-est et le centre-est du pays et les températures du matin n’affichent plus que 3 à 6°C en moyenne sur l'ouest et le sud du pays. Les températures maximales flirtent avec les 9 à 10°C dans l’ouest et plafonnent à 12-13°voire 14°C sur le pourtour méditerranéen.
C’est généralement en janvier que les records absolus de froid sont enregistrés. Ils sont de plus en plus rares aujourd’hui… En tous cas, le record absolu en France est détenu par la station de Mouthe (930 m d’altitude) dans le Doubs avec une minimale de -36.7°C. C’était le 13 janvier 1968.
Les vagues de froid les plus remarquables de janvier ont eu lieu en 1963 (12 janvier au 6 février) et 1985 (3 au 17 janvier). La neige est susceptible de concerner toutes les régions française à l'image de Nice en 1985 où 38 cm étaient observés à l'aéroport Nice-Côte d'Azur.
Nice, le 8 janvier 1985 • © ERIC GAILLARD / AFP
Le nombre d’heures d’ensoleillement est faible au nord-est (brouillards et nuages bas fréquents). Il atteint près de 100 heures sur le Pays basque et 157 heures sur la Côte d’Azur.
La pluviométrie varie en fonction de l’altitude mais ce sont pour nos plaines les stations de Brest et de Biarritz qui sont les plus arrosées en janvier. Clermont-Ferrand et Strasbourg en situation d’abri face aux vents d’ouest affiche respectivement 27 et 35 millimètres en moyenne.
Le mois de janvier est propice aux crues et aux inondations. La célèbre crue de la Seine était intervenue en janvier 1910.
Les coups de vent et les tempêtes sont fréquents au cours de cette période de l’année. On se souvient par exemple de la tempête Klaus qui avait engendré le 24 janvier 2009 des rafales jusqu’à 161 km/h à Bordeaux, 172 km/h à Biscarosse et au Cap Ferret, 184 km/h à Perpignan et 191 km/h au Cap Béar avec des dégâts considérables. Cette tempête avait fait 12 morts en France, dont la moitié dans la région Sud-Ouest où la forêt landaise avait été dévastée.
La forêt landaise entre Rion-des-Landes et Escource, après le passage de la tempête Klaus
© Crédit photo : Salvat Philippe