Amplitudes thermiques importantes ce mercredi 22 septembre
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Les intersaisons que sont le printemps et l’automne sont souvent propices à de fortes amplitudes thermiques dès lors que le ciel est dégagé. Cela signifie que la différence entre la température minimale et la température maximale est importante.
Les matins peuvent être frais voire froids et les après-midis doux, voire chauds.
En effet, en cette période de l’année, la durée de la nuit s’allonge. Par ailleurs, l’absence de nuages provoque du rayonnement nocturne et une déperdition thermique au niveau du sol, synonyme de fraîcheur. En journée (évolution diurne) si le vent est faible, le soleil a un certain pouvoir réchauffant qui permet aux températures de grimper à des niveaux relativement élevés.
Ainsi, l’écart de température observé entre l’aube et le milieu de l’après-midi peut atteindre voire dépasser 15°C.
Ce sera le cas ce mercredi 22 septembre.
Ceci-dit ce n’est pas forcément qu’aux intersaisons que l’on relève toujours les amplitudes les plus fortes puisque le record en France a été enregistré à Mouthe dans le Doubs le 13 janvier 1968 avec une amplitude de 37.8°C ! En effet, il avait fait -36.7°C pour la minima alors que la maxima avait atteint 1.1°C.
En plaine, on peut citer le record établi à Trensacq (40) dans la forêt landaise avec 31,7°C d'amplitude le 5 septembre 1986. Il avait fait 0,8°C le matin mais 32,5°C l'après-midi.
Ces fortes variations peuvent être compliquées en terme de confort car il faut adapter sa tenue vestimentaire au cours de la journée. Ces changements de températures sur une période courte peuvent être aussi préjudiciables pour l’organisme en provoquant des rhinites !