Le gel: grand absent depuis plusieurs semaines...
En ce mois de janvier 2018 qui touche à sa fin, on retiendra surtout les niveaux faibles d’ensoleillement, la pluviométrie excédentaire, les crues, les fortes chutes de neige sur les Alpes ou les vents forts qui tour à tour ont fait la une de l’actualité. Il y a pourtant un paramètre dont on parle un peu moins : les gelées, qui pour ce mois de janvier sont parfois inexistantes !
Décembre a été assez frais dans l’ensemble avec une première quinzaine souvent hivernale. Depuis, l’hiver s’est fait oublier parce que la douceur océanique a ressurgi, à tel point que lorsque l’on étudie le paramètre gel, on s’aperçoit que les gelées comptabilisées depuis le 1er décembre ont essentiellement été enregistrées au tout début de cet hiver météorologique.
Ce qui surprend, c’est que certaines régions intérieures, n’ont pour l’heure enregistré aucune température négative en 2018. C’est le cas de Lyon mais aussi de Bourges, de Poitiers, de Paris ou du Mans. Non moins surprenant, la ville de Strasbourg ne comptabilise que 2 jours de gel en janvier (contre 9 en décembre). Avec un total de 11 jours de gel, cela place la capitale alsacienne à un niveau 3 fois inférieur à la norme (30 jours en théorie, de décembre à fin janvier) .
Un flux d’origine océanique persistant avec un ciel souvent gris explique cette remarquable douceur ambiante qui concerne toute la France métropolitaine.
Ces chiffres ne devraient pas beaucoup évoluer ces prochains jours…
Sébastien DECAUX